Articles
de presse

Sur cette page, vous trouverez rassemblés des articles de presse qui évoquent notre restaurant. Sans pouvoir tous les répertorier, notamment ceux parus dans les guides culinaires et touristiques, nous souhaitons toutefois vous faire partager les avis sur La Tête de Chou à Huy.

Le Soir du samedi 4 et dimanche 5 avril 1998

UN CHEF BOURRÉ D'IMAGINATION AU CŒUR DE HUY

Ne vous fiez pas à la façade. Elle a des allures de snack branché, vert salade, qui ne coïncide pas, mais pas du tout, avec la cuisine qu'on y sert.

Le patron-Chef Jean-Pierre Belotte a fait ses classes au Palace et à l'Eurovillage à Bruxelles, ainsi qu'au Ramada à Liège. Originaire de Wanze, à côté de Huy, il a eu le mal du pays et il est revenu sur les terres de son enfance. Il y propose une cuisine de saveur et d'imagination. Il base sa carte sur un tiers de découvertes, deux tiers de bons classiques. Et il projette, dans un proche avenir, de modifier quelque peu la décoration.

En entrée, nous avons opté pour le magret de canard fumé (370 F, 9,20 €) adouci d'un fondant de chicons (revenu au beurre et déglacé au vinaigre balsamique) sur un lit de salade frisée. Notre voisin de table préféra la croustade de ris de veau et d'escargots (370 F, 9,20 €) relevée à l'ail, échalote, ciboulette, liée avec crème et vin blanc.

Ensuite le choix se porta sur les filets de rouget (490 F, 12,20 €), avec crème aux petits légumes, accompagnés d'une purée de céleri rave. Délicieux. Notre compère en dégustation préféra les côtes d'agneau à la crème d'ail et de romarin (540 F, 13,40 €). Une viande tendre, merveilleusement parfumée par les herbes et curieusement nappée d'une sauce à la crème. Un geste inusité pour l'agneau… mais très valable. À tester.

Mais nous aurions pu craquer pour le chausson de saumon fumé du pays en salade parfumée à l'orange (360 F, 8,90 €), le pavé de sandre à l'émulsion de homard (520 F, 12,90 €), le bœuf miroton (480 F, 11,90 €) ou le magret de canard à la Brabançonne (490 F, 12,20 €)…

La carte de vins est courte, bien répartie et de prix honnête. Nous avons testé un médoc cru bourgeois (Château Nausicaa) tout à fait délectable à 880 F (21,80 €). En blanc, le pouilly fumé (La Renaudière) fait 820 F (20,30 €) ; du côté des beaujolais, le brouilly est à 860 F (21,30 €), le Saint-Amour (Trichard) monte à 990 F (24,60 €). Mais si vous préférez un Saint-Julien 1994, il vous en coûtera 1.290 F (32 €).

La carte des desserts est très brève mais efficace. Jugez plutôt. Une crème brûlée à la vanille (140 F, 3,50 €); une mousse au chocolat relevée d'un soupçon de Banyuls (160 F, 4 €) et une belle Tatin caramélisée avec glace vanille (170 F, 4,20 €).

Eve Calingaert

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